It is shown that the film was composed by Ennio Morricone(00:03:08)
001-Basic info
Director: Philippe Labro
Writers: Evan Hunter (novel), Vincenzo Labella, and 2 more credits ?
Stars:Jean-Louis Trintignant, Dominique Sanda and Sacha Distel |
Cast (in credits order)
Jean-Louis Trintignant.... Stéphane Carella.
Dominique Sanda/Dominique Sanda.... Sandra Forest.
Sacha Distel/Sacha Distel.... Julien Sabirnou.
Carla Gravina/Carla Gravina.... Jocelyne Rocca.
Paul Crauchet/Paul Crauchet.... Francis Palombo.
Laura Antonelli/Laura Antonelli.... Juliette Vaudreuil.
Jean-Pierre Marielle/Jean-Pierre Marielle.... Perry Rupert-Foote
Stéphane Audran.... Hélène Vallée.
Gilles Ségal/Gilles Ségal.... Di Bozzo.
Pierre Dominique/Pierre Dominique.... Doume.
Erich Segal/Erich Segal.... Hans Kleinberg.
Jean-Jacques Delbo/Jean-Jacques Delbo.... Le supérieur/Commissioner.
André Falcon/André Falcon.... Le sous-préfet/Mayor.
Alexis Sellan/Alexis Sellan.... Pierre Barroyer.
Esmeralda Ruspoli/Esmeralda Ruspoli.... Madame Forest.
Michel Bardinet/Michel Bardinet.... Tony Forest.
Philippe Labro/Philippe Labro.... Un journaliste (uncredited).
Jean-Claude Rémoleux/Jean-Claude Rémoleux.... Un candidat jeu TV (uncredited).(Here)
Genres: Mystery | Thriller
Produced by
Cinétel
Euro International Film (EIA)
Président Films
Second Unit Director or Assistant Director Patrick Millet
Also Known As (AKA)
Senza movente
Sem Motivo Aparente Brazil / Portugal (imdb display title)
Bez motivu Czechoslovakia
Bez wygranych motywów Poland
Dolofonos horis aitia Greece (transliterated ISO-LATIN-1 title)
Ipucu yok Turkey (Turkish title)
Kymmenen plus yksi Finland
Látszólag ok nélkül Hungary (imdb display title)
Mord uden motiv Denmark (imdb display title)
Neun im Fadenkreuz West Germany
Ohne besonderes Tatmotiv East Germany
Okand hamnare Sweden
Senza movente Italy
Sin móvil aparente Spain
Skoteina eglimata Greece (video title)
Without Apparent Motive (undefined)
Storyline: A serie of murders is comitted in Nice on the French riviera. The commissaire Carella is in charge and tries to find a missing link between all these murders. Written by Jean-Yves Simon (IMDB)
002-More introduce and comment
002-1
This hard-boiled French crime thriller begins with the bold murder of a well-heeled Frenchman. The detective assigned to the case is most puzzled for there seems to be no motive. Then a old man and an astrologer are killed in exactly the same way, leaving the detective to figure out how the three disparate victims are linked. All he has to go on is a mysterious diary given to him by the step daughter of the first victim. The diary belonged to him and contains a list of the man's lovers. One of those women was once the lover of the detective and he calls upon her. She, not knowing that he is on a case, hopes that he will renew their love. During their tryst, he learns that she knows all three of the victims, but before he can call her on it, she too is gunned down. Eventually it is the lover of the step-daughter who leads the detective to the mystery's surprising, shocking conclusion. Despite the film's noir-ish content, director Philippe Labro chose to film it in gay, sunny Nice, a technique that actually enhances the grimness of the suspenseful story. ~ Sandra Brennan, Rovi
002-2
Three men are killed in Nice. The only apparent connection between the three men is the manner of their death – they were each shot from a distance by a rifle equipped with a silencer. Whilst investigating the murders, Inspector Carella comes across a notebook belonging to one of the dead men. In it, he finds the telephone number of his former girlfriend, Jocelyne Rocca. Convinced that she may be able to help him, Carella invites Jocelyne to his apartment. The meeting is not as fruitful as Carella had hoped and shortly after leaving him Jocelyne is also shot dead. Carella makes a breakthrough when he learns that all four of the victims appeared in a play together eight years ago. And the man who wrote and directed that play is in the process of rehearsing a revival... (Here)
002-3
(French) Resume du film A Nice, trois crimes sont commis, sans mobile apparent par un homme muni d'un fusil a lunette. En epluchant le journal intime d'une des victimes, un riche industriel, le commissaire Carella, charge de l'enquete, remarque le nom d'une jeune femme, Jocelyne Rocca. Il l'invite chez lui, et apprend alors qu'elle a ete en contact avec les trois personnes qui ont ete assassinees. Des lors, Carella redoute que Jocelyne ne soit une quatrieme victime...(DVD cover)
A Nice, Tony Forest et Pierre Barroyer sont tour à tour assassinés d'une balle en plein front tirée par un fusil à lunette. L'inspecteur Carella ne décèle aucun mobile apparent. Le seul lien entre les deux meurtres réside en la personne de l'astrologue Hans Kleinberg, qui officiait comme passeur des fonds de l'une et l'autre victime vers des comptes en Suisse. Kleinberg est lui aussi assassiné. La seule piste pour Carella est le carnet intime que lui a remis Sandra, belle-fille de Forest, où ce dernier notait ses rendez-vous avec ses nombreuses ma?tresses. Y figurent le nom et le numéro de téléphone de Jocelyne Rocca, qui accepte de se rendre chez Carella, persuadée que cet ancien amant est revenu à de plus tendres sentiments à son égard. Mais le policier ne s'intéresse qu'à son enquête. Dé?ue, la jeune femme repart, avant de s'écrouler en bas de l'immeuble, frappée d'une balle en pleine poitrine. Carella repère aussit?t la fenêtre, de l'autre c?té du port, où est posté le tireur. Il court à toutes jambes mais arrive trop tard.
Le stakhanoviste Philippe Labro a oeuvré comme journaliste (reporter pour Europe 1 et France Soir), homme de radio (il est le patron de RTL), écrivain, parolier (pour Johnny) et enfin réalisateur. Comme beaucoup de ses contemporains, Philippe Labro entretient une passion pour l'Amérique et le polar (voir "L'Alpagueur"). Ici, en plus de ses influences habituelles, le réalisateur, conscient ou non, emprunte divers stéréotypes du giallo : décors insolites (Nice) écrasés par le soleil brulant, la musique (un fois de plus excellente) d'Ennio Morricone et un mystérieux tueur ganté qui préfère cette fois les armes à feu (en fait une 22 long rifle) aux armes blanches. Soft d'un point de vue hémoglobine par rapport à ses homologues italiens, le film reste un thriller à l'atmosphère oppressante et sensuelle (merci à Carla Gravina et Stéphane Audran), dans lequel le réalisateur dresse un portrait peu flatteur de la bourgeoisie ni?oise (dans l'ensemble composée de partouzeurs et de magouilleurs) et de ses institutions (voir les supérieurs de Carella proche du crétinisme). Pour l'aider sur le scénario et l'adaptation, Labro fait appel à un vieux complice, l'écrivain et parolier Jacques Lanzman (1927 – 2006) qui écrivit plus de 150 chansons pour divers artistes dont pas mal pour Jacques Dutronc, mais aussi pour France Gall, Sacha Distel, Pascal Obispo ou Bernard Menez. Il collabora avec Labro au scénario de quatre de ses films ("L'Héritier", "L'Alpagueur", "Sans mobile apparent" et "Le hasard et la violence").
Pour son film, Labro s'offre un casting de choix, l'inspecteur Carella est interprété par un Jean-Louis Trintignant toujours impeccable dans les personnages tordus (il n'arrête pas de se laver les mains tout au long du film), alors que Jean-Pierre Marielle est une fois de plus délectable dans le r?le d'un gentleman anglais. Le casting féminin n'est pas en reste avec l'une des actrices italiennes les plus chaudes de l'époque, Laura Antonelli (qui hérite malheureusement d‘un r?le de légume,) et la fran?aise Dominique Sanda (au regard étonnamment bovin ?). Mais il faut surtout signaler les apparitions de Carla Gravina ("L'Antéchrist"), à la mini jupe affriolante, et de la magnifique Stéphane Audran au décolleté hypnotique, son interrogatoire dans la voiture est un grand moment de voyeurisme. Petite curiosité : la présence du chanteur Sacha Distel, qui interprète une star de la télévision et devient la cible du tueur.
Un mystérieux assassin semble s'acharner sur le gotha Ni?ois. Heureusement, l'enquête échoue entre les mains de Carella, l'as des as de la police nicéenne, une enquête qui va le toucher personnellement puisque sa petite amie, interprétée par la bellissima Carla Gravina, sera abattue en plein jour devant son domicile. Ce qui permettra au policer (un pro de la gachette) de blesser son adversaire dans une scène magnifique où Trintignant, l'arme au poing, parcourt le port de Nice à la poursuite du tueur. Impliqué plus qu'il ne l'aurait souhaité, Carella décide co?te que co?te de mener cette enquête à son terme.L'inspecteur réussira par découvrir l'assassin, non sans quelques cadavres de plus. Evidemment, avant de se conclure, l'enquête partira sur une fausse piste (la fuite des capitaux à l'étranger), pour se recentrer sur le véritable motif de cette tuerie, la vengeance ! En effet, à la base se trouve une sordide histoire de viol collectif étouffé dans l'oeuf. Après le dénouement, l'inspecteur, dégouté par tant de gachis, donnera sa démission sous le regard attristé de ses adjoints et les vaines tentatives de ses supérieurs de le retenir.
Les années septante on été pour la France l'occasion de signer quelques bons petits polars (et pas seulement des Delon et Belmondo), et "Sans mobile apparent" fait certainement partie des meilleurs, et le mérite en revient en grande partie à Monsieur Trintignant ("Le Grand Silence"), car son interprétation efface avec brio un scénario des plus conventionnels et une réalisation un peu coincée. Juste quelques mots pour signaler que la bande originale signée Morricone est un petit bijou qui reste parmi les meilleurs du ma?tre. (Here)
En trois jours, trois cadavres: celui d'un riche industriel, Monsieur Forest, celui d'un jeune playboy, Monsieur Buroyer et celui de l'astrologue, Kleinberg. L'arme du crime est un fusil à lunettes: c'est le seul élément positif que possède l'inspecteur Carrella. Il décide de fouiller la vie des trois victimes, car il existe, il en est s?r, un lien entre elles. Grace à la belle-fille de Forest, Sandra, il entre en possession du carnet de rendez-vous de l'industriel, sur lequel figure une liste de noms féminins. Parmi eux, celui d'une de ses amies, Jocelyne Rocca. Carrella l'invite chez lui et apprend qu'elle a connu les trois victimes à l'université. Il pressent qu'elle sera la 4° victime; mais il est trop tard, elle est tuée, elle aussi, en sortant du domicile de l'inspecteur... Carrella se dirige maintenant vers l'université. Le professeur Palombo est justement en train de répéter une pièce "Juliette", dont le personnage principal est joué par Sandra Forest. Ceci intrigue Carrela qui la suit alors qu'elle quitte la répétition. Il la surprend quelques minutes plus tard en train de voler un document. Celui-ci permet à l'inspecteur de découvrir ce qui unissait les victimes et de protéger l'éventuelle "cinquième"... Reste à trouver le mobile du crime et à rattraper l'assassin...Philippe LABRO est un touche à tout de talent. Ecrivain à succès, journaliste, Directeur de Cha?ne de radio, réalisateur rien que ?a. Il adore les USA où il a effectué ses études, il n y a donc rien d'étonnant qu'il réalise un polar fran?ais à "l'américaine". Pour ce faire il adapte un roman de Ed McBAIN un auteur de romans très coté. je me souviens d'ailleurs que durant des années ma mère achetait consciencieusement chaque nouveau livre de l'auteur dans la collection "Série noire". L'auteur a créé le personnage de l'Inspecteur CARRELLA qui sera présent à de nombreuses reprises dans ses polars. Philippe LABRO adapte donc le personnage à la sauce fran?aise sous les traits de Jean-Louis TRINTIGNANT. Dès le début du film, l'acteur montre un CARRELLA nerveux et très obsédé par son pistolet . Il s'entra?ne souvent à le sortir et semble être un as de la gachette. L'enquête est transposée en France à Nice. LABRO s'évertue à filmer la ville à la manière d'un Don SIEGEL ou d'un WILLIAM FRIEDKIN. A bien des égards le film rappelle "L'inspecteur Harry" avec Clint EASTWOOD qui se déroule à San-Francisco. La ville est filmée en altitude ou des toits. C'est une tentative de se démarquer des polars habituels à la fran?aise, en choisissant des angles de vue innovants et en apportant de la vivacité aux film. Le film débute par CARRELLA qui débarque à Nice avec son amie Jocelyne. Aussit?t il doit résoudre une série de trois meurtres à priori non reliés entre eux et surtout sans mobile apparent. LABRO ne montre pas le visage du tueur, seuls des plans montrent son fusil à lunette dont il se sert pour tuer ses victimes d'une manière assez stylisée. LABRO prend un malin plaisir contemplatif à montrer les victimes fauchées en plein vol lors d'un saut dans une piscine, ou d'une balle qui vient silencieusement trouer leur crane (la balle dans le coeur est tout aussi efficace).
Pour mener son enquête CARRELLA est aidé par deux acolytes qui ont bien du mal à le supporter. Car TRINTIGNANT excelle dans la composition d'un flic assez étrange, bourré de tics (il se regarde les dents, se lave régulièrement les mains) et assez cassant. TRINTIGNANT ne s'économise pas. Le quatrième meurtre concerne son amie Jocelyne assassinée elle aussi en sortant de chez lui. CARRELLA aper?oit le reflet de la lunette du tueur. Il dégaine son arme et se met en positiond de tireur d'élite et tire. Puis il court vers la cachette du tueur en courant à perdre haleine, et l'acteur ne truque pas, il y va à fond. Il constate qu'il a blessé le tueur, car il reste du sang sur le sol. C'est vraiment un as de la précision. on notera en passant que sa chemise est impeccable lorsqu'il revient sur ses pas. Il ne transpire même pas !
C'est grace à Dominique SANDA qu'il va comprendre le lien entre les protagonistes. Je laisse aux lecteurs la joie de le découvrir, car le lien n'est pas évident de prime abord. Evidemment CARRELLA saura jouer de son oeil de lynx pour éliminer le (ou la) coupable pour venger son amie. Jean Louis TRINTIGNANT est impeccable et apporte une vraie dimension à la psychologie compliquée de son personnage. Pas vraiment sympa, mais séduisant, c'est un ton nouveau qui tranche avec le flic "à la fran?aise" des années 60. Le casting est largement féminin. Carla GRAVINA joue l'amie de CARRELLA, l'occasion de la découvrir dans des tenues très 70's (bottes et minijupes au programme). Charmante comme toujours elle meurt assez rapidement et pourtant elle détient elle aussi un des maillons de l'intrigue. Dominique SANDA a 22 ans est de plus en plus demandée par les réalisateurs. Un peu distante, évaporée et pourtant déjà particulière, elle est cependant utilisée pour sa jeune plastique qu'elle découvre dans une scène du film. L'inévitable Stéphane AUDRAN nous propose une apparition tout en couleur, en vert pomme ! Elle n'hésite pas à montrer à CARRELLA un atout assez impressionnant, une sacrée belle paire de doudounes, bien mise en valeur. Un r?le court, mais important pour l'enquête.
Laura ANTONELLI est toujours aussi sublime dans un r?le fragile. Elle tourne beaucoup des deux cotés des Alpes et sera bient?t une vedette avec "Malicia". C'est un plaisir de la voir. Du coté du casting masculin, c'est du solide dans la tradition du cinéma fran?ais des 70's. Il y a Jean-Pierre MARIELLE qui apporte sa masculinité et son charisme habituel. Son r?le est assez court et il n'apporte pas tout son bagage habituel, mais c'est toujours sympathique de le voir. Paul CROCHET est un incontournable du cinéma fran?ais. Habitué de toutes les grosses productions, il est encore une fois impeccable. Sacha DISTEL tient le r?le d'un présentateur de jeu cynique. Beau gosse du film, il est un maillon de l'intrigue. Sa performance est correcte, mais il ne percera pas au cinéma. L'ensemble donne un très bon polar qui fleure bon les 70's. Philippe LABRO montre des compétences réelles et apporte un dynamisme qu'il aura un peu de mal à retrouver régulièrement avec ses autres films. Le film peut compter sur une musique du grand Ennio MORRICONE qui est dans sa plus grande période. Le maestro encha?ne les musiques de qualité avec la régularité d'un métronome. Le petit thème sifflé reste bien dans toutes les mémoires. Le film part sur de bonnes bases, mais raisonnable. Les salles sont très bien remplies la semaine de sortie à Paris et petit à petit les distributeurs vont augmenter le parc des salles car le bouche à oreille est excellent et le film devien très vite un des succès parisiens de la rentrée. A Paris Banlieue le film totalise l'excellent chiffre de 460 000 entrées. En province le film atteint les 1.3 millions de spectateurs ce qui est satisfaisant. Il reste un des bons fleurons des films fran?ais des années 70. (Here)
003-The reference info
003-1 About the novel "Ten Plus One" and its author Ed McBain(Evan Hunter)
Ed McBain (October 15, 1926 – July 6, 2005) was an American author and screenwriter. Born Salvatore Albert Lombino, he legally adopted the name Evan Hunter in 1952. While successful and well known as Evan Hunter, he was even better known as Ed McBain, a name he used for most of his crime fiction, beginning in 1956. (Here)
...Ed McBain, his best known pseudonym, was first used in 1956, with Cop Hater, the first novel in the 87th Precinct crime series. NBC ran a police drama also called 87th Precinct during the 1961–1962 season based on McBain's work. Hunter revealed that he was McBain in 1958, but continued to use the pseudonym for decades, notably for the 87th Precinct series, and the Matthew Hope detective series. He retired the pen names of Cannon, Marsten, Collins, Addams and Taine around 1960. From then on crime novels were generally attributed to McBain, and other sorts of fiction to Hunter. Reprints of crime-oriented stories and novels written in the 1950s previously attributed to other pseudonyms were re-issued under the McBain byline. Hunter stated that the division of names allowed readers to know what to expect: McBain novels had a consistent writing style, while Hunter novels were more varied. (Here)
An anonymous sniper on a deadly rampage has the men of the 87th Precinct on their heels and the city with tattered nerves; they must somehow find their man before he takes aim again. "McBain forces us to think twice about every character we meet...even those we thought we already knew." -- New York Times Book Review"The 87th Precinct [is] one of the great literary accomplishments of the last half-century." -- Pete Hamill, Newsday
Steve Carella, Meyer Meyer, and the 87th Precinct regulars were faced with the kind of killer who was a cop's worst nightmare. From a rooftop or an open window, his missiles of death sped silently to their targets, and one after another the cold, cold corpses piled up.(Here)
Ed McBain, a recipient of the Mystery Writers of America's cEd McBain, a recipient of the Mystery Writers of America's coveted Grand Master Award, was also the first American to reoveted Grand Master Award, was also the first American to receive the Diamond Dagger, the British Crime Writers Associatceive the Diamond Dagger, the British Crime Writers Association's highest award. His books have sold more than one hundrion's highest award. His books have sold more than one hundred million copies, ranging from the more than fifty titles ied million copies, ranging from the more than fifty titles in the 87th Precinct series (including the Edgar Award-nominated "Money, Money, Money)" to the bestselling novels written under his own name, Evan Hunter -- including "The Blackboar under his own name, Evan Hunter -- including "The Blackboard Jungle" (now in a 50th anniversary edition from Pocket Books) and Criminal Conversation. "Fiddlers, " his final 87th Pks) and Criminal Conversation. "Fiddlers, " his final 87th Precinct novel, was recently published in hardcover. Writing recinct novel, was recently published in hardcover. Writing as both Ed McBain and Evan Hunter, he broke new ground with as both Ed McBain and Evan Hunter, he broke new ground with "Candyland, " a novel in two parts. He also wrote the screen"Candyland, " He also wrote the screenplay for Alfred Hitchcock's "The Birds." He died in 2005. Visit www.edmcbain.com. Visit www.edmcbain.com. (Here)
Evan Hunter was born in 1926 in East Harlem, New York on October 15, 1926. During World War II, he joined the Navy and served aboard a destroyer in the Pacific. He graduated from Hunter College, were he majored in English and psychology, with minors in dramatics and education. He was a prolific writer who also wrote under the names of Ed McBain, Curt Cannon, Hunt Collins, Ezra Hannon, and Richard Marsten. His first major success came in 1954 with the publication of The Blackboard Jungle, which was later adapted as a film. He published the first three books in the 87th Precinct series in 1956 under the name of Ed McBain. He also wrote juvenile books, plays, television scripts, and stories and articles for magazines. He won the Mystery Writers of America Award in 1957 and the Grand Master Award in 1986 for lifetime achievement. He died of laryngeal cancer on July 6, 2005 at the age of 78.
Ten Plus One
87th Precinct
Author Ed McBain
AmazonEncore, 2012
ISBN 161218183X, 9781612181837
Pages 220
TEN PLUS ONE
An 87th Precinct Mystery
003-2 About the film"The Big Sleep" (109'15")
The Big Sleep (1939) is a hardboiled crime novel by Raymond Chandler, the first in his acclaimed series about detective Philip Marlowe. The work has been adapted twice into film, once in 1946 and again in 1978. The story is set in Los Angeles, California.
The story is noted for its complexity, with many characters double-crossing one another and many secrets being exposed throughout the narrative. The title is a euphemism for death; it refers to a rumination in the book about "sleeping the big sleep".
In 1999, the book was voted ninety-sixth of Le Monde's "100 Books of the Century." In 2005, it was included in "TIME's List of the 100 Best Novels." (Here)
First edition cover
Author(s) Raymond Chandler
Country United States
Language English
Series Philip Marlowe
Genre(s) Hardboiled detective, crime novel
Publisher Alfred A. Knopf
Publication date 1939
Media type Print (Hardback & Paperback)
Pages 277 pp
ISBN 978-0-14-010892-7
OCLC Number 42659496
Followed by Farewell, My Lovely
The Big Sleep is a 1946 film noir directed by Howard Hawks, the first film version of Raymond Chandler's 1939 novel of the same name. The movie stars Humphrey Bogart as detective Philip Marlowe and Lauren Bacall as the female lead in a film about the "process of a criminal investigation, not its results."[3] William Faulkner, Leigh Brackett, and Jules Furthman co-wrote the screenplay.
In 1997, the U.S. Library of Congress deemed the film "culturally, historically, or aesthetically significant," and added it to the National Film Registry. (Here)
Directed by Howard Hawks
Produced by Howard Hawks
Written by Novel:
Raymond Chandler
Screenplay:
William Faulkner
Leigh Brackett
Jules Furthman
Starring Humphrey Bogart
Lauren Bacall
Music by Max Steiner
Cinematography Sidney Hickox
Editing by Christian Nyby
Distributed by Warner Bros.
Release date(s) August 23, 1946
Running time 115 minutes
(released cut)
116 minutes
(re-released original cut)
Country United States
Language English
The film play online "The Big Sleep" (letv 109'15")
Plot The plot of The Big Sleep is unusually complex. Some details remain hazy at the film's end. Private detective Philip Marlowe (Humphrey Bogart) calls on new client General Sternwood (Charles Waldron) at his Los Angeles mansion. The wealthy general wants to resolve gambling debts his daughter, Carmen Sternwood (Martha Vickers), owes to bookseller Arthur Gwynn Geiger. As Marlowe is leaving, General Sternwood's older daughter, Mrs. Vivian Rutledge (Lauren Bacall), stops him. She suspects her father's true motive for calling in a detective is to find his friend Sean Regan, who had mysteriously disappeared a month earlier.....(More)
Philippe Labro, is a French author, journalist and film director, born in Montauban (close to the Massif Central and the Pyrenees) on 27 August 1936. He has worked for RTL, Paris Match, TF1 and Antenne 2. He is a laureate of the Prix Interallié, a French literary distinction founded in 1930, which was awarded for “L'étudiant étranger” in 1986.
At eighteen years, he left to study at Washington and Lee University in Virginia. He then traveled across all of the United States. On his return to Europe, he became a reporter. From 1960 to 1962 during the Algerian war, Labro was a member of the military. He returned to his journalistic activities following his time in the military. He has written and directed many films, and was a close friend of Jean-Pierre Melville, as he recalls in the 2008 documentary Code Name Melville. From 1985 to 2000, he directed the programs on RTL becoming the vice president of the station in 1992.In April 2010, he became Commander of the Légion d'honneur.
1960 : Un Américain peu tranquille
1967 : Des feux mal éteints
1982 : Des bateaux dans la nuit
1983 : Des cornichons au chocolat
1986 : L'étudiant étranger (Prix Interallié)
1988 : Un été dans l'Ouest (Prix Gutenberg)
1990 : Le Petit Gar?on
1992 : Quinze ans
1994 : Un début à Paris
1996 : La Traversée
1997 : Rendez-vous au Colorado
1999 : Manuella[5]
2002 : Je connais gens de toutes sortes
2003 : Tomber sept fois, se relever huit
2006 : Franz et Clara
2009 : Les Gens
2010 : 7 500 signes
004-2 Main Cast Jean-Louis Trintignant
Jean-Louis Xavier Trintignant (French pronunciation: born 11 December 1930) is a French actor who has enjoyed international acclaim. He won the Best Actor Award at the 1969 Cannes Film Festival.
Trintignant was born in Piolenc, Vaucluse, France, the son of Claire (née Tourtin) and Raoul Trintignant, an industrialist.[1] At the age of twenty, Trintignant moved to Paris to study drama, and made his theatrical debut in 1951 going on to be seen as one of the most gifted French actors of the post-war era. After touring in the early 1950s in several theater productions, his first motion picture appearance came in 1955 and the following year he gained stardom with his performance opposite Brigitte Bardot in Roger Vadim's And God Created Woman.
Trintignant’s acting was interrupted for several years by mandatory military service. After serving in Algiers, he returned to Paris and resumed his work in film. (More)
Awards
1968- Silver Bear for Best Actor for The Man Who Lies
1969- Cannes Award for Best Actor for Z
1972- David di Donatello - Special Award
2012- European Film Awards - Best Actor for Amour
Trintignant was nominated to receive the César four times: in 1987, 1995, 1996, and in 1999.